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4 janvier 2007

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Le mystère des Moaï :
 
 Les fameuses statues, qui ont faites la réputation de l'île, sont appelées moaï. Ces monolythes mesurent entre trois et vingt mètres de haut. Et leurs poids varient de trois à ... cent tonnes. Ce qui a surpris les premiers explorateurs a été de voir les moyens dont disposaient les indigènes pour, éventuellement, pouvoir déplacer ces blocs de pierre. Selon les estimations, les observations, les repères utilisés pour comptabiliser les Moaïs, on en dénombre, au bas mot, trois cents. James Cook se demandera même "comment ces insulaires, qui ne connaissaient en aucune manière les puissances de la mécanique, ont pu élever des masses si étonnantes, et ensuite placer, au-dessus, les grosses pierres cylindriques". "Ces monuments singuliers, étant au-dessus des forces actuelles de la nation, sont vraissemblablement des restes d'un temps plus fortuné. Sept cents insulaires, privés d'outils, d'habitations et de vêtements, tout occupés du soin de trouver des aliments et de pourvoir à leurs premiers besoins, n'ont pas pu construire des plates-formes qui demanderaient des siècles de travail". D'autant plus qu'ils sont construits à partir de basalte, que l'on trouve dans le flanc du volcan Rano Raraku.

Le mystère de l'écriture rongo-rongo:

     Outre les moaïs, l'écriture des rongo-rongo, sur tablette de bois, est surprenante, voire stupéfiante. En effet, le bois qui a servi de support ne se trouve pas sur l'île. Certaines hypothèses, basées sur les similitudes visuelles entre les deux écritures, lui confèrent des origines dans la vallées de l'Indus. Une autre, en raison de l'apparence des monolythes, avance que les premiers arrivants seraient plutôt... des scandinaves. On peut comprendre, compte tenu qu'il ne subsiste aucune trace (ou tout au moins, que l'on en a encore retrouvé aucune) et que la dernière personne, à pouvoir comprendre ces tablettes, est décédée sans avoir transmis son savoir, les scientifiques, et scientifiques amateur, cherchent à percer, par tous les moyens, même les plus farfelus, les secrets de cette île mystérieuse.

Alors qu'en est-il exactement ?

Les déductions scientifiques :

     Tout d'abord, les Pascuans (habitants de l'île de Pâques) sont tout ce qu'il y a de plus humain. Inutile d'élaborer une théorie aussi fantaisiste que celles que l'on peut trouver sur les sites éclairés. Les scientifiques sont parvenus à trouver l'origine des habitants de l'île à l'aide du génôme. Les caractéristiques de l'ADN les apparentent aux Polynésiens. En effet, les Polynésiens sont de remarquables marins, usant de méthodes de navigation qui n'ont rien à envier aux Européens. N'oublions pas que la Polynésie est un ensemble d'îles espacées sur plusieurs milliers de Km². Ils ont appris à se déplacer à l'aide de l'astronomie.

     Quand les Polynésiens découvrent l'île, elle est comme toutes les autres, à savoir recouverte d'une forêt, avec une mer poissonneuse, et du gibier. Hors, quand Cook la découvre, il ne comprend pas l'état dans lequel elle se trouve. Historiquement, la population de l'île a augmenté. Il y a eu des clans qui se sont formés, et chaque fois qu'un chef mourrait, on édifiait une statue en son honneur. Hors la construction d'une statue exigeait des hommes, et du bois. Hors, ce bois servait à la construction de bâteaux. N'ayant plus de bois, les insulaires se sont retrouvés pris au piège. Les ressources de l'île diminuant rapidement, le poisson difficile à pécher par manque d'outils, les habitants s'en sont pris aux statues, les couchant parfois. Il s'en est suivi une guerre entre les clans, les poussant au canibalisme. La population s'autodétruisait. Les survivants décidèrent de s'imposer de nouvelles règles communautaires, pour survivre.

     Les premiers habitants avaient vécu en consommant plus de ressources (bois), que l'île ne pouvait en produire, les survivants décidèrent d'un concours. Chaque clan ferait participer son meilleur homme à une course. Cette course consistait à faire un aller-retour à la nage, en tentant de ramener l'oeuf d'un oiseau. Le vainqueur devenait une sorte de héros, un homme-oiseau, et son clan devenait l'administrateur des ressources de l'île. Ainsi, la population put peu à peu retrouver une propespérité relative. Ce qui explique que James Cook trouva en arrivant une peuplade qui ne montrait pas les signes de la famine passée.

     La suite, nous la connaissons : c'est le choc des cultures, l'esclavage et l'introduction de maladies qui ont fait dépérir la population.